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‘Konuk Yazar’ Kategorisi için Arşiv

Pervaneli uçakla Axum yollarında -3


Oğuz Serdar Öztürk

Ben de, Camelia da sıkılmıştık ve turu yarım bırakıp otellerimize dönelim diye anlaştık. Haa, bu arada, pazarda (market diyorlar burada) gezerken, 50 Birr’e (ETB) (o da yaklaşık 5 dolar yapıyor) (ve uzun süren pazarlıklardan sonra) ince bir kep aldım güneşten korunmak için.

Otelime geldim, odama çıktım ve hemen bilgisayarı açıp, Skype ile oğlumu aradım. Uzun uzun konuştuk, arada kamerasını açtırıp onu hasretle seyrettim. Bir müddet sonra, konuşacak fazla bir şey kalmadı, zira daha dün akşam birlikteydik ailecek. Tekrar arama umuduyla kapatıp bu kez Skype kontörü ile onun cep telefonundan sarı şekerimi aradım, hasret giderdik. Fazla uzatamadım zira çok hızlı tükeniyordu kontörüm (onu da Gökhan’ım kendi harçlığından yüklemişti). Zaman hızla tükeniyordu şimdilik. Asıl yaşayacağım ve çalışacağım yere geldiğimizde, saatlerin hiç geçmeyeceğini adım gibi biliyordum.

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Addis Abeba yazında bir kış yolcusu -2


Oğuz Serdar Öztürk

“16. 03. 2009 sabaha karşı saat 02. 30 sıralarında Addis Abeba’ya indi uçağım. Körükten çıkıp, Avrupalı olduğunu sandığım yaşlı bir kadını takip ederek, nereden çıkabileceğimi anlamaya çalıştım. Çünkü ilk kez yurt dışı seyahati yapıyordum, hiçbir kültür ve kural bilgim de yoktu. Üstelik, İngilizcem yetersiz olduğu için, kendime olan güvenim biraz sarsılmış, hatta epey tedirgin olmuştum : “Ulan b..u yedik galiba. Nereye geldim lan ben? Hiç mi Türkiyeli yok acaba yanaşabileceğim? Keşke gelmeseydim” söylentileriyle yaşlı kadını takibe devam ediyordum ki, kısa boylu, kendisine güvenlik görevlisi yakıştırması yapılmış kavruk bir oğlan yanıma geldi ve kendine has bir aksanla İngilizce olarak bana bir şeyler söyleyerek, belli bir bölgeyi işaret etti. Anlamadım, yoluma devam etmeye çalıştım, zira yaşlı kadını kaybetmemem lazımdı. Ama güvenlik tarafından engellendim. Baktım, aynı şeyleri diğer yolculara da söylüyorlar. Çaresiz işaret edilen bankonun başına gittim. Baktım, bir kâğıt parçası, hem İngilizce hem de Amharikçe* bir şeyler yazıyor : “isminiz nedir? Pasaport no? Ethiopia’yı ziyaret nedeniniz?” türünden sorular (İngilizcem zayıf dediysem de, o kadar da “Fransız” değilim hani).

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Afrika Güncesi – Etiyopya Yolcusu -1


Oğuz Serdar Öztürk

Mart 2009

“Hayatımda ilk kez 23 yıl sonra işsiz kaldım. Tüm çalışma hayatım boyunca pratik, sonuç odaklı ve üretken olmaya gayret ettim. Ama hayatım boyunca da şikâyet etmekten geri kalmadım. Bu da benim nazar boncuğum olsun.

İş hayatıma, abimin arkadaşı olan ATE’nin açtığı kısmet kapısı sayesinde başladım. Hani eskiden kurmalı arabalar vardı, kurardın makarasından, bırakırdın, bir yerlere giderdi. İşte ben de ATE tarafından kurulup, bırakıldım ve 23 yıl boyunca bir yerlere gittim. Uğradığım yerlerde bazen çok eğlenceli molalar verdim, bazen küçük hasarlı kazalar yaptım. Ama pert olmadım çok şükür.

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SUÇ


Gökhan ÖZTÜRK

Suç bireysel bir eylemdir. Kişiler suç işlemek için herhangi bir örgüt oluşturmuş olsalar bile bunlar ayrı ayrı ele alınıp cezalarını birey olarak çekmelidir, tüm gruba ya da o grubu temsil ettiği düşünülen bir takım kitlelere ceza verilemez.

Devlet dediğimiz örgütlenme şekli, bu örgütün unsurları olan kendi halkına zulmetmemelidir. Yargı organının dahli olmadan bireylerin zarar gördüğü her eylemse zulümdür.

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Le Sahara, l’identité et l’africanité dans la littérature francophone du Sud-est: Moha Souag s’exprime


Moha SOUAG/Brahim el Guabli ابراهيم الكبلي

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Apr 30 2013

 

Moha Souag est un écrivain francophone qui a gagné une place prestigieuse dans le paysage littéraire francophone au Maroc grâce à sa persévérance, à l’abondance des ses écrits et à son style d’écriture innovant ; « polygraphe confirmé, il a touché/visité (tâté de) tous les genres littéraires, la poésie, la nouvelle, le roman, le conte. Il a obtenu des prix littéraires tels que le grand prix Atlas, le prix de la nouvelle octroyé par RFI. » Moha n’est pas uniquement une figure de proue de la littérature francophone, mais il fait partie de ces écrivains engagés dans les débats socio-économiques et culturels qui touchent au quotidien de leurs concitoyens. Originaire de l’ancien Ksar-es-souk, l’actuelle province d’Errachidia, Moha s’inspire de la rudesse de la vie oasienne pour produire une littérature qui fera justice aux délaissés, aux oubliés et à ceux qui ont besoin d’un porte-parole pour sublimer leur vie et l’immortaliser dans la littérature. Il se trouve que cette vie oasienne, désertique, aride, difficile et même épuisante trouve sa meilleure expression dans la langue de Molière, que Moha manie avec finesse. Nonobstant, la connaissance la plus fine de la langue ne suffit pas pour un écrivain d’une aussi grande stature que celle de Moha Souag. Au delà des connaissances linguistiques approfondies, il faut avoir du génie, être habité par l’angoisse littéraire et avoir la profonde conviction qu’on est sur le droit chemin, dans une société pour laquelle la littérature et la lecture sont les moindres des priorités. Le cas de Moha Souag nous enseigne qu’on n’est pas uniquement écrivain au Sud-est, on devient aussi l’intellectuel organique qui doit mener les combats quotidiens avec le peuple pour améliorer ses conditions de vie. Par la force des choses, Moha Souag est romancier, éducateur et intellectuel organique qui sert d’exemple aux nouvelles générations de sa région natale. Il descend du « château fortifié » de l’intellectuel pour assumer sa tâche auprès du petit peuple avec fierté et beaucoup de dignité.

L’année de la chienne, Iblis, Les années U, Des espoirs à vivre, Le grand départ, Les joueurs, Un barrage de sucre, Indiscrétion des cocottes et La femme du soldat, entre autres, indiquent la nature prolifique du romancier du pontage avec l’Afrique sub-saharienne et la littérature du désert. Cette œuvre littéraire qui s’étend sur trois décennies doit être une pièce charnière dans tout effort sérieux de compréhension de l’évolution de la société marocaine depuis les années 1970. Grâce à la diversité de ses expériences et sa mobilité au Maroc, sa littérature documente d’une manière anthropologique les changements vécus par cette société avec la précision du médecin légiste effectuant la meilleure des autopsies. Moha ne dénonce pourtant pas ; il « tisse » et laisse le visiteur de son monde de « tisserand » voir les couleurs de sa tapisserie et se créer les images qu’il aime voir dans le travail littéraire.

C’est de la partie du Maroc « inutile » longtemps absente de la liste des priorités des détenteurs du pouvoir décisionnel dans le royaume chérifien que vient Moha Souag. Comme la majorité des filles et des garçons de cette partie du Maroc, il fût obligé d’interrompre ses études universitaires à Rabat, faute de bourse, pour entamer une carrière dans l’enseignement de la langue française au collège dans sa région natale. L’histoire de Moha n’est pas unique ; dans chacun de nous, les enfants du Sud-est, habite un Moha embryonnaire qui se sacrifie sur l’autel de la nation pour subvenir aux besoins de sa famille et lui garantir une vie meilleure. Que Moha Souag quitte ses études pour revenir à Ksar-es-souk y enseigner le français au collège n’est pas un exploit. L’exploit demeure plutôt dans ce retour aux sources pour essayer à la fois de donner voix mais aussi d’ouvrir la voie aux habitants de ces contrées trop longtemps oubliées par les gouvernants. Ce retour aux origines marque la naissance du romancier du Sahara du sud-est du Maroc.

Quand je lis l’œuvre de Moha Souag, je ne cesse de le comparer au Toubkal, le plus haut sommet au Maroc. Une sommité littéraire qui mérite d’être davantage étudiée.

 

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Entretien avec l’écrivain marocain Moha Souag


Moha Souag

journal albayane

Actualités

Écrit par Mohamed Nait Youssef

Ne pas lire, c’est choisir de rester dans l’ignorance…


En marge des activités du 19e Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) qui se poursuivront jusqu’au 7 avril courant, on a rencontré l’écrivain marocain d’expression française, Moha Souag, qui prend part aux activités de cette édition. Issu du sud-est marocain, Moha est l’auteur de plusieurs romans tels “Les années U”, “L’année de la chienne”, “Et plus si affinités”, «La femme
du soldat» et bien d’autres. L’écrivain, à travers l’écriture, illustre bien la réalité de son époque, en jetant, en revanche, les lumières de l’espoir sur un avenir mieux que celui là. Entretien.

Parlez nous de vos interventions lors de cette 19e édition du Salon du livre de Casablanca ?

Mon intervention au 19° Salon du livre de Casablanca, au pavillon de l’institut français, portait sur les échanges littéraires Sud-Sud. Il s’avère que les écrivains et les lecteurs de l’Afrique du nord ne connaissent rien de ce qui se fait au Sud et les pays subsahariens ne savent pas ce qui se fait au Nord. Tout ce que nous connaissons de la littérature subsaharienne nous vient de l’Europe. Il faut publier à Paris ou Bruxelles pour être visible dans tous les pays africains. Par contre publier à Ouagadougou ou à Dakar limite votre visibilité à votre pays sinon à votre ville. Les échanges ne se font pas entre pays africains ; preuve en est que c’est la France qui nous a réunis encore une fois pour découvrir des écrivains de Haïti, de Guinée, du Rwanda, du Sénégal et de bien d’autres pays si près du Maroc.

Quel regard portez-vous sur la situation de l’écrivain marocain ces dernières années ?

Le malade est en état stationnaire. Il lutte tout seul contre la gangrène avec l’espoir de tenir encore quelques années. Les derniers dinosaures disparus, la terre sera soulagée de ces dévoreurs d’arbres. De quels écrivains parlez-vous ? Ceux qui écrivent en arabe classique, en darija, en amazigh, en français, en espagnol ou ceux qui écrivent en hollandais, en allemands. Ceux qui vivent au Maroc et n’ont que la nationalité marocaine comme unique bagage ou ceux dont s’occupent le CCME et leurs maisons d’éditions de l’Europe ? Ceux qui sont tout le temps invités dans les salons internationaux ou ceux qu’on exhibe juste dans les petites villes du Maroc comme des phénomènes de foire ? Il y a énormément d’espoir car le flambeau n’est pas éteint et la sève d’une jeunesse dynamique changera la donne qu’on le veuille ou pas.

«La crise de la lecture» au Maroc, qu’en pensez-vous ?

Les Marocains lisent énormément. Passons aux chiffres, il faut exiger de publier par tous les ministères concernés le nombre de livres vendus au Maroc. Il y a la statistique d’un grand magasin qui a ouvert ses portes à Casa et où l’où trouve qu’il aurait vendu 40.000 livres en trois mois. Là, je crois qu’il y a problème.

Que veulent dire la lecture et le livre pour vous ?

Le livre et la lecture forment la pensée des gens. Les livres donnent des outils d’analyse et élargissent l’imagination des gens. Il faut bien se demander d’où viennent nos idées ? Si chacun avait la possibilité d’aller vérifier par lui-même ce qu’on lui raconte, il aura des arguments pour défendre ses idées et pour faire avancer sa pensée. L’origine des conflits entre les gens et les guerres entre les pays est un problème rhétorique : personne ne sait argumenter, alors on frappe.

A quelle fin écrivez-vous ? Et quelles sont les tâches, actuellement, de l’écrivain, notamment dans un monde enlisé dans les fausses lumières de l’étant, l’écran et la non signification ?

L’écrivain ne peut pas prétendre écrire pour une fin quelconque. Il ne saura jamais comment sera reçu son livre. C’est prétentieux de dire que l’on écrit pour délivrer un message. Pour cela, on peut, maintenant, utiliser le SMS. L’écriture est d’abord un besoin personnel, un besoin qui répond à un questionnement chez l’auteur. Chacun de nous cherche sa voie à sa manière ; les réponses sont innombrables.

Quel est ton coup de foudre intellectuel ? Et quels sont vos écrivains préférés ?

Deux littératures m’ont beaucoup marqué : la littérature russe et la littérature américaine. Ces deux immenses continents sont dans la démesure géographique, historique et imaginative. C’était une découverte exotique pour moi. Puis la poésie arabe de Abou Al Ala Al Maari que j’ai découvert très tôt et dont j’ai lu presque toutes les épîtres notamment Rassalat al ghofran qui aurait inspiré Dante pour écrire La Divine Comédie.

Que dites vous aux jeunes créateurs et lecteurs ?

La créativité et la lecture sont les deux activités qui expriment la liberté de l’être humain, celles qui lui donnent sa dimension humaine, je veux dire les activités qui le différencient de l’animalité et qui ont permis à l’être humain d’avancer. Produire des idées n’est pas donné à tout le monde. C’est le travail de l’intellect, le travail qui fait la différence entre les peuples, le travail qui crée le génie d’un peuple et qui lui permet de vivre pleinement son histoire. Et pour créer et lire, c’est-à-dire dans le sens de découvrir et de remettre en question tout ce qu’on lit. Cela nécessite la liberté de penser qui donne une pensée libre. On ne crée pas dans la peur, dans la peur on ne crée que les moyens de détourner ce qui nous fait peur. Et les peuples qui ont peur sont des génies dans la magouille, mais pas dans la créativité positive ; celle qui vous rend fière de vous-même et de vos semblables.

Un mot de la fin ?

Chaque fois que l’on apprend quelque chose que l’on ne connaît pas, on mesure l’immensité de notre ignorance. Ne pas lire, c’est choisir de rester dans l’ignorance. Rester dans l’ignorance, c’est permettre à n’importe qui de décider à votre place. Si cela est votre choix, ne vous plaignez pas de vos malheurs, c’est vous qui les avez choisis.

Akçakoca’da sonbahar -4


Gökhan Öztürk

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Akçakoca’da sonbahar -3


Gökhan Öztürk

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Akçakoca’da sonbahar-2


Gökhan Öztürk

 

Üç katlı
Cumbalı evler
Ve fındık kadar bir odada
Kurulmuş,
Alevden nefesiyle
Gam üfleyen
Sobanın başına toplanmış
Sahipleri…

Gökhan Öztürk, 8 Kasım 2011, Akçakoca

Akçakoca’da sonbahar


Gökhan Öztürk

 

 

Boynunu bükmüş
Her yaprağın için
Bir damla yaş düşse
Gökyüzünden
Bahara yine GÜLer yüzümüz

Oysa…
Betondan omuzlarını
Her silktiğinde
Senin için
Biraz daha eskiyip
Yıpranacak

 

Gökhan Öztürk, 8 Kasım 2011, Akçakoca